À bien des égards, le bien être et le confort d’un bébé se trouvent au cœur des soucis de tout parent. Nous remarquerons que les besoins de ce bout de chou sont très variés. Parmi les plus pertinents, on peut citer les besoins nutritifs, hygiéniques, vestimentaires et pédiatriques. Cette dernière notion constitue l’essence de la mutuelle bébé, du fait qu’elle est généralement fréquente et surtout, budgétivore. À la différence des assurances santé habituelles, cette gamme répond favorablement aux réalités sanitaires de chaque bébé. Afin de bénéficier de toutes les opportunités offertes par cette mutuelle, il est important de connaître toutes les conditions temporelles d’adhésion.
Les pertinences d’une souscription prénatale
Une souscription prénatale est possible dès les trois derniers mois précédant l’accouchement. C’est à dire à partir du sixième mois de grossesse. Voici quelques raisons poussant les futurs parents à adhérer à une mutuelle bébé avant la naissance du nourrisson.
1 – Une action préventive
Au cours des derniers mois de grossesse, on se prépare à accueillir le nourrisson. Durant cette période, tout est calculé à l’avance de manière à ce que les imprévus soient limités et rapidement maîtrisés. Pour ce faire, les futurs parents appréhendent tous les scénarios imaginables. C’est dans cette optique que la souscription prénatale est sollicitée. De cette manière, le contrat prend immédiatement effet dès la naissance du bébé. Ainsi, le facteur argent ne constitue pas un handicap dans l’éventualité d’un problème lié à la santé du nourrisson, car le problème sera traité en temps et en heure par l’assureur. Toutefois, il est important de noter que les conditions de prise en charge ou de remboursement varieront en fonction de la police d’assurance et de la mutuelle de santé choisies.
2 – Une souscription sans examen
La pertinence d’une souscription prénatale réside dans l’appréhension du futur. En effet, un bébé malade donne lieu à une police d’assurance onéreuse. L’opportunité de cette souscription prénatale est donc, l’absence d’examens médicaux avant la signature du contrat d’assurance. De cette manière, l’assureur a l’obligation de respecter le contrat, quel que soit l’état sanitaire du nourrisson.
Par ailleurs, il faut savoir que dans certains cas, les conditions d’assurance prénatales ne sont pas conformes aux besoins sanitaires de l’enfant. C’est le cas pour les nourrissons en bonne santé et ne nécessitant pas un suivi médical particulier. Pour ces éventualités, il est toujours possible de résilier sa mutuelle santé ou de choisir une police d’assurance plus adaptée.
3 – Le gain d’une assurance complémentaire
Aux yeux d’une compagnie d’assurance, une souscription postnatale à la mutuelle bébé représente une confiance aveugle en la société. De ce fait, les assureurs ont tendance à motiver ce choix en offrant gratuitement, en complément de l’assurance choisie, la prise en charge totale ou partielle des frais de santé relatives aux problèmes liés à :
- La substitution du lait maternel ;
- L’hygiène bucco-dentaire ;
- L’ostéopathie.
L’inscription post-natale : un choix adapté
Quelle que soit la nature du contrat d’assurance, le choix d’une mutuelle adaptée à nos besoins doit porter sur des faits réels. Il ne peut se faire précipitamment. Cette condition est d’autant plus requise lorsque la santé d’un bébé est en jeu. En effet, il est logique de concilier les critères de prise en charge des frais pédiatriques et l’état de santé réel du nourrisson. De cette manière, on a la certitude que les conditions stipulées dans le contrat et le montant mensuel versé correspondent aux besoins médicaux de l’enfant. C’est la raison pour laquelle il est plus judicieux et plus réaliste de n’adhérer à une mutuelle bébé qu’après sa naissance. De plus, les parents ont largement le temps de le faire, car le délai maximal de souscription est de trois mois à compter de la date de naissance du nourrisson.