La maladie de mouvements oculaires, appelée nystagmus peut atteindre des enfants, mais peut également concerner des personnes adultes. Il s’agit de mouvements involontaires et saccadés (verticaux, horizontaux ou rotatoires) des yeux. En France, une personne sur 2000 en est atteinte.

Si la maladie est dépistée rapidement, il est plus facile de la traiter. Ses causes sont multiples. Elle peut être d’origine congénitale, touchant le patient dès sa naissance, mais peut également être d’origine neurologique.

Il n’y a pas vraiment de traitement spécifique pour soigner les mouvements oculaires. Mais il existe une technique, effectuée par des spécialistes des soins psychothérapeutiques, afin d’améliorer la vision.

Le nystagmus congénital

Le nystagmus congénital atteint les enfants de 6 mois à 3 ans. Il peut être isolé ou lié à un strabisme. Cette maladie est généralement transmise par un des deux parents et se manifeste par un œil ou les yeux qui sautent. Chez les enfants, la cause n’est pas déterminée. Mais on constate que la maladie est plus fréquente chez des enfants spasmophiles ou atteints d’une souffrance néonatale.

Chez les enfants, le nystagmus se manifeste par une vision floue.

Le nystagmus neurologique

Il peut avoir comme origine le stress, la fatigue, le manque de sommeil ou le manque de magnésium. Elle est également due à une prise excessive de drogue, d’alcool ou de café. La cause peut aussi être la séquelle d’un accident vasculaire cérébral (AVC) ou la prise prolongée de médicaments antiépileptiques.

Chez les adultes, le patient a souvent la sensation que les objets qui l’entourent tremblent.

Comment diagnostiquer un nystagmus ?

Le diagnostic du nystagmus consiste à effectuer un examen clinique pour constater les oscillations ophtalmiques. Pour un enfant atteint d’un strabisme ou d’une intolérance à la lumière (photophobie) après l’âge de 6 mois, il est nécessaire de faire un bilan ophtalmologique.

Généralement, l’ophtalmologiste demande au patient s’il a des troubles d’équilibre, des problème d’audition ou des vertiges.

Comment soigner le nystagmus ?

Le traitement le plus conseillé est celui de soigner sa cause sous-jacente. Cela peut être tout simplement la correction de la vision, par le port de lunettes ou de lentilles de contact. Certaines spécialistes prescrivent des médicaments. Mais certains cas requièrent une intervention chirurgicale, comme la ténotomie seule (chirurgie du tendon).

Parallèlement aux traitements médicamenteux, une rééducation par un orthoptiste est vivement conseillée pour traiter le problème de mouvements oculaires.

Est-ce que la thérapie du nystagmus est prise en charge ?

Contrairement au problème de malvoyance (une acuité visuelle inférieure ou égale à 4/10^e), le nystagmus n’est pas pris en charge en France. Par contre, les séances de bilan orthoptique et l’acte de rééducation orthoptique sont remboursés. Le taux de remboursement par l’Assurance-maladie est de 60 % du tarif conventionnel.

Après le bilan, il convient d’informer l’Assurance-maladie. Après une attente de 15 jours, s’il n’y a pas de réponse de leur part, cela vaut acceptation de la prise en charge.

Compte tenu du nombre de séances nécessaires pour un bilan et une rééducation, le frais d’orthoptie est assez conséquent pour le patient s’il n’est pas couvert par une complémentaire santé. Mais il faut également noter que l’orthoptiste est un auxiliaire médical, et ce n’est pas toutes les mutuelles qui ne couvrent pas les soins paramédicaux. Il convient de bien choisir le complémentaire de santé qui prend en charge ce type de soin.

La rééducation orthoptique demeure le traitement le plus efficace pour améliorer l’équilibre et l’acuité visuelle d’une personne atteinte par le nystagmus. Le Centre d’Énergie de Luxopuncture et d’Amincissement, à Sainte-Clothilde, sur l’île de La Réunion, propose des soins divers pour votre bien-être, dont la thérapie par mouvements oculaires, avec la technique moderne de l’EDMR.