L’assurance santé sur internet a longtemps concernée une offre de moyenne gamme. Cependant, depuis 2010, les produits à bas prix attirent de plus en plus. En 2014, 56 % des recherches concernent des offres qui assurent l’essentiel des dépenses. Cette tendance s’explique par la hausse du coût de la santé qui pèse de plus en plus dans le budget des Français. Selon le baromètre de Cmonassurance, un tiers des Français renoncerait aux soins médicaux pour raisons financières, ajournant notamment les soins dentaires et d’optique qui sont les plus couteux.
Profil général de l’assuré
Le baromètre 2014, dont le but est de mieux connaître les habitudes des internautes souscripteurs d’assurance en ligne, confirme le profil observé en 2013.
L’e-assuré est un célibataire citadin plutôt masculin, cadre ou employé. Soucieux de son budget, il s’assure seul et s’oriente vers une offre d’entrée de gamme. Il est principalement originaire de la région Ile de France.
Tendances générales
Le baromètre a constaté qu’un Français sur 2, soit 56 %, recherche une complémentaire santé d’entrée de gamme sur internet contre 44 % en 2012 et 52 % en 2013. On peut également souligner que plus de la moitié d’entre eux ont moins de 40 ans (51 %), viennent ensuite les 40-59 ans (33 %).
Ce sont majoritairement les employés et les cadres qui recherchent une complémentaire santé sur internet. Les retraités et les étudiants sont quant à eux sous représentés. Toutefois, il est intéressant de noter que le nombre de retraités assuré en ligne augmente du fait de leur intérêt grandissant pour internet. En 2014, 15 % des e-assurés sont des retraités contre un peu plus de 10 % en 2012.
Vers des assurances bas de gamme
Le baromètre Cmonassurance a mis en évidence une hausse des souscriptions en ligne pour des assurances bas de gamme avec peu de garanties. En effet, en 2014, 56 % des e-assurés se sont tournés vers une assurance « low cost » contre 44 % en 2012. Moins de 10 % des personnes interrogées choisissent une assurance haut de gamme. Cette tendance s’explique par le coût de la santé qui augmente plus vite que le revenu des Français. Les assurés vont donc privilégier les prix les plus bas plutôt que leurs véritables besoins.